lundi 23 décembre 2013

Education: l’armée à la rescousse de l’école à Bignona.




Cérémonie d'inauguration.
Avec Y. Sagna 
Correspondant à Bignona.

La grande muette s’est illustrée dans la commune de Bignona, par la construction et l’équipement d’une dizaine de salles de classes destinée au Lycée Ahoune Sané.

En plus de ses missions de sécurisation et de maintien de la paix dans la zone sud du pays, l’armée effectue régulièrement des activités civilo-militaires. Et  c’est dans ce cadre que les militaires de la capitale du Fogny, en partenariat avec le lycée  Ahoune Sané de Bignona, ont remis les clés de 10  salles de classes neuves, le mardi 17 décembre, au proviseur du lycée.

Le préfet du département de Bignona, Fary Sèye a présidé la cérémonie d’inauguration. Il a invité l’assemblée présente, à observer une minute de silence, à la mémoire des soldats sénégalais tombés en mission au Mali et au Darfour.

La cérémonie est marquée par la présence effective du commandant de la zone  militaire N° 5, de l'inspecteur d'académie de Ziguinchor, du proviseur du lycée Ahoune Sané, et des parents et élèves venus nombreux.

Il faut croire, que la réception de ces bâtiments sonne comme une réponse aux nombreuses revendications des élèves, pour déficit de salles de cours. Mais aussi, elle se justifie par l’existence d’un « partenariat fécond et franc » entre de « l'armée nationale et le lycée Ahoune Sané de Bignona ».

La présentation d'un projet de construction d'une salle multifonctionnelle avec un amphithéâtre d'une capacité de 350 places, grâce à la coopération décentralisée entre La Savoie en France et la contribution des anciens pensionnaires du lycée a clôturé la journée.

mardi 17 décembre 2013

Justice : le parquet général maintien Thierno Ousmane SY en prison.


Par L. DIEDHIOU
Thierno Ousmane SY
Annoncé libre dans nos dernières parutions, l’ancien conseiller en TIC du président Wade, vient de se voir refuser la liberté provisoire, par un  pourvoi en cassation du parquet général. Le fils de l’ancien ministre de la justice sous Wade avait obtenu la libération provisoire jeudi dernier, accordée  par la chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar.

Le désaccord du Parquet avec la décision de la Chambre d’accusation à propos de la liberté provisoire de Thierno Ousmane Sy, est relatif aux résultats des commissions rogatoires. Des informations que le juge n’a pas fini d’étudier, tout en étant dans l’attente des réponses d’autres pays. Ce qui peut durer des mois, voire des années.

Thierno Ousmane Sy a été mis sous mandat de dépôt le 27 février 2013 pour détournement de deniers publics portant sur le non versement de l’intégralité du montant d’acquisition de la troisième licence de téléphonie par Sudatel qui est de 100 milliards de francs CFA en plus des délits de « corruption et blanchiment de capitaux portant sur la somme de 3,5 milliards » depuis le 27 février dernier.


vendredi 13 décembre 2013

Justice: cascade de libération au Sénégal.



                                      Par L. DIEDHIOU
Thierno Ousmane SY, ex-conseiller en technologie de l’information et de la communication de l’ancien président Me Abdoulaye Wade et Tamsir Jupiter NDIAYE, journaliste chroniqueur, hument l’air de la liberté. Une libération assortie d’un contrôle judiciaire pour les deux hommes.

Après une bataille politico-judiciaire, de  près de dix mois, les avocats du fils de l’ancien ministre de la justice du Sénégal Cheikh Tidiane SY, ont obtenu la liberté provisoire pour leur client. La chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar n’a donné son avis favorable aux défenseurs de M. SY, qu’hier  jeudi. Cependant le parquet général dispose de 5 jours de délai, pour faire un pourvoi en cassation. En attendant, M. SY peut à tout moment retrouver ses siens.

Quand au journaliste Tamsir Jupiter Ndiaye, il recouvre la liberté, au même titre que plusieurs détenus. C’est une mesure du ministre de la justice Me Sidika KABA, qui vise à décongeler les prisons sénégalais, en libérant 800 détenus.

Thierno Ousmane Sy, était emprisonné pour des commissions supposées indûment perçues dans l’attribution de la troisième licence de téléphonie à Sudatel.

Pour le journaliste chroniqueur, il est devenu tristement célèbre après son emprisonnement pour acte contre-nature. Mais également pour coups et blessures volontaires et détention illégale d’arme blanche. Cependant, le chroniqueur clame toujours son innocence et dit avoir beaucoup de chose à dire.

vendredi 6 décembre 2013

Basket: Fiba-Monde/Sénégal : le feuilleton de la fraude sur l’âge continue.



Décidemment la Fiba-monde, n’en a pas fini d’en découdre avec le Sénégal. La structure mondiale ne s’est pas contentée uniquement de sanction financière. Elle vient d’annoncer au début de cette semaine, et ce jusqu'à nouvel ordre, l’interdiction du Sénégal, de toutes compétions de basket-ball.

La nouvelle, tombée le mardi matin comme une traînée de poudre, a laissé un gout amer aux amateurs du ballon orange. La décision de suspendre le Sénégal de toutes activités au sein de la FIBA a été prise par le Bureau central de l’instance mondiale lors de la réunion des 23-24 novembre à Buenos Aires (Argentine).

Seule, le comité de normalisation du basket sénégalais (CNBS) semble prendre ces sanctions avec philosophie. Sérigne Mboup, président de ce comité souhaite adopter une démarche diplomatique face à la Fiba-Monde. Il veut favoriser le dialogue. Selon le patron du basket national, les sanctions sont à la dimension des fautes commises. Le président craint d’avantage de sanctions contre les anciens fédéraux. Mais également à l’encontre des joueuses et joueurs cités sur cette affaire de fraude.

Pour rappel, le malheur qui frappe le basket sénégalais, découle de la fraude sur l’âge, que les sélections U-18 ont fait recours. Depuis que le forfait a été reconnu, le CNBS avait décidé de rendre à la Fiba-Afrique les trophées remportés par les sélections juniors. Le CNBS avait espéré obtenir une clémence de la structure mondiale du basket. Un pari, qui aujourd’hui, est loin d’être gagné.


Médias: le Cesti couronne sa 41ème promotion.



Annette Mbaye d’Erneville et le Ministre Mary Teuw Niane

Par L. DIEDHIOU
Le centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), a organisé ce mercredi, la cérémonie de remise de diplômes de sa 41ème promotion (2010-2013) à la salle de conférence de l’UCAD II. Un événement, marqué par la présence du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, le Pr Mary Teuw Niane. La promotion constituée de 26 diplômés a pour marraine Annette Mbaye d’Erneville, un symbole vivant de la presse au Sénégal.

Le moment était émotionnel et l’événement symbolique. La promotion Annette Mbaye d’Erneville, lors de la cérémonie de remise de diplômes a eu du mal à contenir ses émotions. Le sentiment d’un travail couronné de succès, se lisait sur les visages des 26 jeunes nouveaux journalistes. Symbolique, le moment l’était, car la 41ème promotion a pour marraine Annette Mbaye d’Erneville, première femme journaliste du Sénégal. Une femme au parcours exceptionnel. Elle a commencé par étudier au Cesti, devenir journaliste puis enseignante dans la même école, avant de se voir proposer un poste à l’OMS.

Les étudiants de la promotion d’Erneville, sont répartis en trois médiums : dont, huit en radio, dix en télévision et huit autres en presse écrite. Il y a 22 sénégalais, un guinéen, un malien et deux gabonais. Ce qui témoigne l’esprit d’ouverture du Cesti.

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Mary Teuw Niane, a félicité les nouveaux journalistes. Il a aussi, témoigné le travail remarquable, effectué par l’institut de journalisme depuis sa création jusqu’à présent. Il dit apporter son soutien sans faille, pour aider le Cesti dans sa mission de formateur de journalistes responsables.

Quand au recteur de l’université, venu prendre part à la cérémonie, a magnifié l’événement, tout en félicitant les récipiendaires. Il a rappelé l’une des missions du journaliste, qui est « d’être au service de la communauté ».

Le Directeur du CESTI, prenant la parole, a tenu à faire l’éloge de la marraine, madame Antoinette Mbaye d’Erneville. Il a par la suite exhorté les étudiants à la lecture. Pour lui, seule la lecture peut soigner l’écriture. Et par-dessus, allier le talent à la morale, en respectant l’éthique et la déontologie.

La représentante des étudiants sortants, par ailleurs major en télévision, Aida Diop de son nom, a souligné le mérite de l’institut et la rigueur qui y est. Elle a aussi mentionné, les difficultés rencontrées par les étudiants étrangers au cours de leur recherche de stage ou lors de la grande enquête. Elle a fini par lancer un appel à ses confrères, à faire preuve de responsabilité dans l’exercice du métier de journalisme, tout en espérant que sa promotion va très vite embrasser le milieu professionnel.


mercredi 4 décembre 2013

Vidéo: illustration d'une femme violentée.

Cette femme a pris une photo d'elle chaque jour de l'année 2012. Cependant, elle était battue par son compagnon, et cela va vite se refléter sur les images du montage. La vidéo, postée sur Youtube, s'intitule "Une photo par jour de la pire année de ma vie". Cette vidéo a été réalisée pour une campagne de sensibilisation sur le problème des femmes battues et de la violence domestique.

samedi 30 novembre 2013

Télécom: la taxe sur les appels entrants au Sénégal est-elle réellement supprimée ?




C’est la question, la mieux partagée par nos compatriotes établis à l’étranger.
Le président Macky SALL, après son accession à la magistrature suprême, a promis aux sénégalais, la suppression pure et simple de la taxe sur les appels entrants. Une décision qui avait réjouit les sénégalais de l’extérieur. D'autant plus que, le gouvernement avait décidé de l’abrogation du décret présidentiel  depuis le 5 Mai 2012. "Nous sommes heureux d’être arrivés à un accord entre l’Etat du Sénégal et les opérateurs de télécommunication. Cette décision a eu "des effets pervers sur l’économie du pays" avait déclaré Amadou Kâne. 

Sauf qu’actuellement, nos compatriotes de l'extérieur se posent des questions si, réellement cette taxe, est supprimée ou pas. Car, en effet, appeler au Sénégal depuis l’étranger coûte cher jusqu’à présent.
Selon eux, il est aujourd’hui impossible d’appeler au pays de Léopold Sédar Senghor, et de communiquer convenablement, avec une carte téléphonique de cinq euros, équivalent à trois milles (3 000 Fcfa).

Il faut rappeler que le régime de l’ex présidant Abdoulaye Wade, vers la fin de son mandat, avait pris un décret, afin de surtaxer les appels internationaux vers le pays de la « téranga ». Une mesure, qui selon Maître Wade, aller permettre d’apporter des finances supplémentaires à l’Etat du Sénégal.
Seulement, une partie de l’opinion publique nationale, à cette époque avait émis des doutes, sur les intentions réelles des autorités en place, en ayant pris un tel décret.

Macky Sall, avait donc pris l’engagement ferme, lors de la campagne électorale présidentielle de 2012, qu’une fois élu, d’annuler ledit décret.
Une chose qui tarde à se confirmer aux yeux des sénégalais de l’extérieur. Ce qui les pousse, aujourd’hui à interpeller le gouvernement du Sénégal, afin qu’il se prononce sur la question des appels entrants au Sénégal.

Par Lamine Diédhiou




lundi 25 novembre 2013

Société: journée internationale contre la violence faite aux femmes.

illustration d'une femme violentée
Par Lamine DIEDHIOU.

Ce lundi 25 novembre, est célébrée, la "Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes". Date instaurée en novembre 1999 par l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Des événements sont organisés, un peu partout dans le monde pour marquer la journée.

Au Sénégal, l’association des femmes juristes du Sénégal s'active énormément, dans la dénonciation des violations faites aux femmes. Elle propose des suivis psychologiques et des aides juridiques aux victimes qui se manifestent. Aujourd'hui même, un débat sera organisé  au théâtre national Daniel Sorano, à l’occasion de cette journée spéciale.

La France également, comme d'autres nations dans le monde commémore l'événement. Des associations, des collectivités et des ONG organisent plusieurs manifestions à Paris et dans toute la France pour tenter de sensibiliser l’opinion publique : par des débats, des expositions, des projections…

Pour rappel, La date du 25 novembre a été choisie en mémoire des trois sœurs Mirabal, militantes dominicaines brutalement assassinées sur les ordres du chef d'État, Rafael Trujillo.

Cependant, 14 ans après, la proclamation de cette journée spéciale, le phénomène des violences faites aux femmes ne cesse de s’aggraver.
Ainsi, selon les chiffres des nations unies :

- Jusqu'à 70 pour cent des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie.

- Entre 500 000 et 2 millions de personnes font l’objet de traite tous les ans à des fins de prostitution,de travail forcé, d’esclavage ou de servitude, selon les estimations. Les femmes et les filles représentent près de 80 pour cent des victimes découvertes.

- On estime que plus de 130 millions de filles et de femmes actuellement en vie ont subi des mutilations génitales féminines, principalement en Afrique et dans certains pays du Moyen-Orient.

- Le coût de la violence perpétrée par un partenaire intime aux États-Unis seulement dépasse 5,8 milliards de dollars américains par an : 4,1 milliards de dollars américains pour frais médicaux et soins directs et à près de 1,8 milliard de dollars pour les pertes de productivité.

Une analyse rapide de ces statiques, démontrent à quel point encore les droits de l’homme sont bafoués dans le monde.





vendredi 22 novembre 2013

Sport: Baba Tandian destitué.

Baba TANDIAN
Le ministre des sports et de la vie associative, Mbagnick Ndiaye, vient de destituer Baba Tandian et l'ensemble de la fédération sénégalaise de Basket (FSB), ce jeudi.

 Cette dissolution de l'instance dirigeante du basket sénégalais, survient à la suite d'une sanction contre le Sénégal par la Fiba-Monde. 

Cette dernière, a infligé à notre pays, une amende de 294 millions de nos francs. La structure mondiale du basket, estime que le Sénégal est coupable de fraude sur l'âge, lors de l'Afro basket des moins de 19 ans à Dakar, remporté par la sélection féminine. Mais aussi, pour les garçons, champions en titre des U-19 à Maputo.

Du coup, pour gérer l'intérim, le ministre des sports a mis sur pied, un comité de normalisation du basket, pour une période de deux ans. 

Serigne Mboup, président du conseil d'administration (PCA) de la Société Africaine de Raffinage (SAR), est chargé de diriger cette organisation, afin de redresser le basket national.
Notons que cette mesure, n'est pas une première dans le milieu sportif sénégalais. 
En effet, les fédéraux du football, ont connu le même sort, il y a quelques années. Et, c'est au lendemain de la mésaventure des "Lions" du football en 2008 au Ghana et des éliminations du mondial 2010. Très marqué par des campagnes infructueuses, l'opinion nationale exigera la dissolution de la fédération de football.

Aujourd'hui, après le ballon rond, c'est au tour du ballon orange, d'aller vers une normalisation.
Et, pour le nouveau patron du basket national, cette normalisation commence par la restitution des deux trophées, remportés par les équipes nationales à la FIBA.

Lamine DIEDHIOU.



mercredi 13 novembre 2013

Culture: Achoura célébrée ce mercredi 13 novembre au Sénégal.


Illustration de la "tamkharite" au Sénégal.
Par Lamine DIEDHIOU. 
A l'instar de la majorité des pays musulmans du monde, le Sénégal célèbre ce mercredi "l'achourra" ou "Tamkharite".
Dérivée de "achoura" signifiant dix, cette fête musulmane correspond au dixième jour du moharram, qui est le premier mois de l'année musulmane. L’Islam recommande fortement de jeûner ce jour de même que la veille.
Des traditions et des pratiques culturelles se sont greffées au fil du temps à l'aspect religieux.

Au Sénégal, c'est une occasion particulière pour les parents de faire plaisir à la famille. C'est aussi un moment de communion au sein de la famille, réunie autour du célèbre cous-cous à la sauce de viande.

Il faut rappeler que chez la population sénégalaise, cette fête est associée à l'enfance et au partage. En ce jour, autorisation est accordée aux plus petits de taper des tam-tams en peaux de chèvres, de chanter et de demander des étrennes (du ndéwéneul) toute la nuit.

Achourra rime aussi avec la "zakate", destinée à assister les plus démunis. Un grand nombre de sénégalais profitent de l'occasion pour s'acquitter de l'aumône et espérer que leurs bonnes actions soient récompensées.

Kassoumaye.com vous présente ses meilleurs vœux et vous dit attention aux cous-cous.


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