samedi 30 novembre 2013

Télécom: la taxe sur les appels entrants au Sénégal est-elle réellement supprimée ?




C’est la question, la mieux partagée par nos compatriotes établis à l’étranger.
Le président Macky SALL, après son accession à la magistrature suprême, a promis aux sénégalais, la suppression pure et simple de la taxe sur les appels entrants. Une décision qui avait réjouit les sénégalais de l’extérieur. D'autant plus que, le gouvernement avait décidé de l’abrogation du décret présidentiel  depuis le 5 Mai 2012. "Nous sommes heureux d’être arrivés à un accord entre l’Etat du Sénégal et les opérateurs de télécommunication. Cette décision a eu "des effets pervers sur l’économie du pays" avait déclaré Amadou Kâne. 

Sauf qu’actuellement, nos compatriotes de l'extérieur se posent des questions si, réellement cette taxe, est supprimée ou pas. Car, en effet, appeler au Sénégal depuis l’étranger coûte cher jusqu’à présent.
Selon eux, il est aujourd’hui impossible d’appeler au pays de Léopold Sédar Senghor, et de communiquer convenablement, avec une carte téléphonique de cinq euros, équivalent à trois milles (3 000 Fcfa).

Il faut rappeler que le régime de l’ex présidant Abdoulaye Wade, vers la fin de son mandat, avait pris un décret, afin de surtaxer les appels internationaux vers le pays de la « téranga ». Une mesure, qui selon Maître Wade, aller permettre d’apporter des finances supplémentaires à l’Etat du Sénégal.
Seulement, une partie de l’opinion publique nationale, à cette époque avait émis des doutes, sur les intentions réelles des autorités en place, en ayant pris un tel décret.

Macky Sall, avait donc pris l’engagement ferme, lors de la campagne électorale présidentielle de 2012, qu’une fois élu, d’annuler ledit décret.
Une chose qui tarde à se confirmer aux yeux des sénégalais de l’extérieur. Ce qui les pousse, aujourd’hui à interpeller le gouvernement du Sénégal, afin qu’il se prononce sur la question des appels entrants au Sénégal.

Par Lamine Diédhiou




lundi 25 novembre 2013

Société: journée internationale contre la violence faite aux femmes.

illustration d'une femme violentée
Par Lamine DIEDHIOU.

Ce lundi 25 novembre, est célébrée, la "Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes". Date instaurée en novembre 1999 par l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Des événements sont organisés, un peu partout dans le monde pour marquer la journée.

Au Sénégal, l’association des femmes juristes du Sénégal s'active énormément, dans la dénonciation des violations faites aux femmes. Elle propose des suivis psychologiques et des aides juridiques aux victimes qui se manifestent. Aujourd'hui même, un débat sera organisé  au théâtre national Daniel Sorano, à l’occasion de cette journée spéciale.

La France également, comme d'autres nations dans le monde commémore l'événement. Des associations, des collectivités et des ONG organisent plusieurs manifestions à Paris et dans toute la France pour tenter de sensibiliser l’opinion publique : par des débats, des expositions, des projections…

Pour rappel, La date du 25 novembre a été choisie en mémoire des trois sœurs Mirabal, militantes dominicaines brutalement assassinées sur les ordres du chef d'État, Rafael Trujillo.

Cependant, 14 ans après, la proclamation de cette journée spéciale, le phénomène des violences faites aux femmes ne cesse de s’aggraver.
Ainsi, selon les chiffres des nations unies :

- Jusqu'à 70 pour cent des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie.

- Entre 500 000 et 2 millions de personnes font l’objet de traite tous les ans à des fins de prostitution,de travail forcé, d’esclavage ou de servitude, selon les estimations. Les femmes et les filles représentent près de 80 pour cent des victimes découvertes.

- On estime que plus de 130 millions de filles et de femmes actuellement en vie ont subi des mutilations génitales féminines, principalement en Afrique et dans certains pays du Moyen-Orient.

- Le coût de la violence perpétrée par un partenaire intime aux États-Unis seulement dépasse 5,8 milliards de dollars américains par an : 4,1 milliards de dollars américains pour frais médicaux et soins directs et à près de 1,8 milliard de dollars pour les pertes de productivité.

Une analyse rapide de ces statiques, démontrent à quel point encore les droits de l’homme sont bafoués dans le monde.





vendredi 22 novembre 2013

Sport: Baba Tandian destitué.

Baba TANDIAN
Le ministre des sports et de la vie associative, Mbagnick Ndiaye, vient de destituer Baba Tandian et l'ensemble de la fédération sénégalaise de Basket (FSB), ce jeudi.

 Cette dissolution de l'instance dirigeante du basket sénégalais, survient à la suite d'une sanction contre le Sénégal par la Fiba-Monde. 

Cette dernière, a infligé à notre pays, une amende de 294 millions de nos francs. La structure mondiale du basket, estime que le Sénégal est coupable de fraude sur l'âge, lors de l'Afro basket des moins de 19 ans à Dakar, remporté par la sélection féminine. Mais aussi, pour les garçons, champions en titre des U-19 à Maputo.

Du coup, pour gérer l'intérim, le ministre des sports a mis sur pied, un comité de normalisation du basket, pour une période de deux ans. 

Serigne Mboup, président du conseil d'administration (PCA) de la Société Africaine de Raffinage (SAR), est chargé de diriger cette organisation, afin de redresser le basket national.
Notons que cette mesure, n'est pas une première dans le milieu sportif sénégalais. 
En effet, les fédéraux du football, ont connu le même sort, il y a quelques années. Et, c'est au lendemain de la mésaventure des "Lions" du football en 2008 au Ghana et des éliminations du mondial 2010. Très marqué par des campagnes infructueuses, l'opinion nationale exigera la dissolution de la fédération de football.

Aujourd'hui, après le ballon rond, c'est au tour du ballon orange, d'aller vers une normalisation.
Et, pour le nouveau patron du basket national, cette normalisation commence par la restitution des deux trophées, remportés par les équipes nationales à la FIBA.

Lamine DIEDHIOU.



mercredi 13 novembre 2013

Culture: Achoura célébrée ce mercredi 13 novembre au Sénégal.


Illustration de la "tamkharite" au Sénégal.
Par Lamine DIEDHIOU. 
A l'instar de la majorité des pays musulmans du monde, le Sénégal célèbre ce mercredi "l'achourra" ou "Tamkharite".
Dérivée de "achoura" signifiant dix, cette fête musulmane correspond au dixième jour du moharram, qui est le premier mois de l'année musulmane. L’Islam recommande fortement de jeûner ce jour de même que la veille.
Des traditions et des pratiques culturelles se sont greffées au fil du temps à l'aspect religieux.

Au Sénégal, c'est une occasion particulière pour les parents de faire plaisir à la famille. C'est aussi un moment de communion au sein de la famille, réunie autour du célèbre cous-cous à la sauce de viande.

Il faut rappeler que chez la population sénégalaise, cette fête est associée à l'enfance et au partage. En ce jour, autorisation est accordée aux plus petits de taper des tam-tams en peaux de chèvres, de chanter et de demander des étrennes (du ndéwéneul) toute la nuit.

Achourra rime aussi avec la "zakate", destinée à assister les plus démunis. Un grand nombre de sénégalais profitent de l'occasion pour s'acquitter de l'aumône et espérer que leurs bonnes actions soient récompensées.

Kassoumaye.com vous présente ses meilleurs vœux et vous dit attention aux cous-cous.


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