jeudi 30 janvier 2014

Justice Internationale : Pieter Jan Kleiweg De Zwaan, « le Sénégal, un pont entre la CPI et les Africains ».

Par L. DIEDHIOU

L'ambassadeur des Pays-Bas et le corps formateur du Cesti.
Dans sa traditionnelle activité pédagogique dénommée Carrefours d’actualité, le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) a reçu hier mercredi 29 janvier, le chef de la diplomatie néerlandaise à Dakar, son Excellence Pieter Jan Kleiweg De Zwaan. Il s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité dont la polémique sur la Cour pénale internationale. Il considère que le Sénégal adopte une posture plus souple, concernant les poursuites contre certains dignitaires africains.


A la question si « la Cour pénale internationale (CPI) est-elle raciste », le Sénégal y joue la carte de la diplomatie, selon l’ambassadeur des Pays-Bas.

Le chef de la diplomatie néerlandaise au Sénégal, Son Excellence Pieter Jan Kleiweg De Zwaan,  faisait face aux étudiants journalistes du Cesti, ce mercredi 29 janvier, dans le cadre d’un carrefour d’actualité. Le diplomate estime que notre pays constitue un « pont » entre d’une part, la position radicale de certains dirigeants africains et d’autre part des européens défenseurs des droits de l’Homme, sur les poursuites enclenchées contre des leaders africains par la Cour.

En effet, le tribunal international de la Haye a lancé des mandats d’arrêts internationaux contre des dignitaires africains, dont l’actuel président du Kenya Uhuru Kenyatta, et son vice président ou encore le président soudanais Oumar El Bachir.  A cet effet,  l’Union africaine  proteste et qualifie la cour internationale de raciste. Car  pour l’organisation africaine, la CPI ne jette son dévolu uniquement que sur les africains.

Sur cette analyse, « la CPI n’est pas raciste », martèle l’ambassadeur. « Elle ne poursuit que les personnes qui ont violé les droits humains et commis des crimes contre l’humanité », ajoute-t-il. « Il n’y a pas d’immunité pour des gens qui ont bafoué les droits de l’Homme. Sinon ça serai encourager l’impunité et la pervertie des commanditaires » selon toujours le diplomate. « Et d’ailleurs, ce sont les africains eux même qui donnent de la légitimité à la cour internationale, car elle compte aujourd’hui 34 pays africains ayant ratifié le statut de Rome », conclu –t-il.

lundi 27 janvier 2014

Médias: les femmes dans la presse: une présence "quasi marginalisée".

Par L. DIEDHIOU
De la gauche vers la droite M.Ibrahima Sarr,
 Mamadou Kassé,Mme Senghor et M. Tidiane Kassé.
La présentation du rapport sur le monitoring femme-médias de mars à avril 2013, mené par « Article 19, » a été l’objet de la 2ème édition des carrefours d’actualité du Cesti, ce mercredi 22 janvier dernier. Le document met en exergue la «marginalisation» des femmes dans le contenu de la presse.

La rencontre a regroupé la société civile, le corps formateur du Cesti et les étudiants journalistes.

Les intervenants, ont unanimement  souligné « la marginalisation » des femmes dans l’espace médiatique, dont M. Ibrahima Sarr, Directeur du Cesti. Il précise qu’il n’y a presque pas d’évolution sur la représentation de la gente féminine dans la presse. A cet effet, il rappel que son école fait des efforts considérables,  pour mettre dans le milieu professionnel, des journalistes outillés sur les questions genres.

Les journalistes doivent s’accaparer  la méthode de monitoring initié par « Article 19 », pour en faire un outil de plaidoyer, selon le journaliste Tidiane Kassé. Cette approche permettra de faire une analyse qualitative et quantitative, afin de mieux comprendre comment les médias parlent des femmes, poursuit-il. Il formule que,  c’est seulement à cette voie que les médias parleront d'elles comme sujets d’actualité et non comme « objets » d’information. 

En présentant les résultats du rapport qui ont concerné la presse écrite (« Le Soleil », « L’Observateur » et « Le Quotidien »), la radio (RFM, Sud Fm, Zik Fm, Rsi) et les télévisions (2S Tv, Tfm, Rts, Walf Tv), M. Kassé a montré, chiffres à la clé que les femmes occupent une place mineure dans le traitement de l’information par les médias. 
Pour la radio, sur les 1388 éléments reportés dans les quatre médias précités, 83 sujets  sont sacrés aux questions de femmes. Pour les journaux, sur les 2157 articles publiés, 204 concernent les femmes.

Madame Fatou  Jagne Senghor, directrice régionale de « Article 19 » a tenu à préciser que c’est la mise en place de la loi sur la parité, qui l’a incité à mener cette étude, pour apporter la lumière sur la présence des femmes dans la presse.

« Article 19 » est une organisation internationale indépendante des droits humains. Elle œuvre pou la promotion, la protection et la défense de la liberté d’expression.
Elle tient son nom de l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme du 10 décembre 1948, garantissant la liberté d’expression.

vendredi 24 janvier 2014

Circulation : accrochage au rond point Fann.




Un vélo endommagé
Encore un autre incident à l’intersection de l’hôtel le Relais, au rond point Fann, en face du restaurant « On the run ». De là, un jeune garçon à bord de son vélo, s’est fait sauvagement rentré dedans par un car « super » ce mercredi, aux environs de 20h et demi. Revenant d’une séance d’entrainement, l’adolescent rentrait tranquillement chez lui. Alors qu’il freinait pour laisser passer des piétons, un car « super » lui  heurta violemment par derrière. Un contact qui a obligé le jeune homme à faire un bond en avant de quelques mètres, se roulant par terre pour se soustraire. Constatant, qu’il vient d’échapper belle à une mort certaine, le garçon se releva, les yeux rivés sur son pauvre vélo complètement endommagé. Sous le choc, une empoignade s’en suit entre le chauffeur du car et la victime.

 Il a fallu l’intervention d’un monsieur pour calmer les ardeurs. Situant les responsabilités, le sieur a réussi à faire dédommager la victime par le conducteur du car, libérant ainsi la circulation qui s’obstruait.

Les commerçants du coin, témoins de l’incident estiment que c’est la énième fois ce genre d’accident arrivent sur ce rond point. Ils invitent les conducteurs et les piétons à la vigilance.

Economie – exploitation minière : Le Sénégal sur la voie des producteurs de zircon.


Illustration d'une mine de zircon
Le Sénégal, grâce à son Code d’exploitation minière adopté en 2003, s’est hissé dans le cercle fermé des pays producteurs de minéraux lourds. La société Grande Côte Opération (GCO), détenue par le français Eramet et l'australien Mineral Deposits se positionne déjà comme un leader dans l’exploration et l’exploitation des dits minéraux. Elle  vient d’annoncer le lancement pour avril prochain, de la production du zircon et d’ilménite. Ces minerais sont respectivement utilisés dans les écrans plasma de télé, les matériaux de construction… et dans l'industrie chimique, notamment la fabrication du plastique et du papier. 
A cet effet, à noter que le projet a nécessité un investissement de 650 millions de dollars.

Le gisement de Diogo, une localité située à plus de 150 km au nord de Dakar est présenté comme le troisième plus important réserve de zircon au monde. 

La société  (GCO) estime que la mine permettra de fournir 7% du total de la production mondiale en zircon. Aussi, elle prévoit d’extraire 80 000 tonnes de zircon et 600 000 tonnes d’ilménite dès sa première année d’activité, selon Bruno Delanoue, le président de GCO.

lundi 20 janvier 2014

Sport: Le comité "Allez-Casa" dresse le bilan



Par L. DIEDHIOU

groupe de supporters du casa sport lors d'un match de football.
 Le Comité « Allez-Casa » a tiré un bilan de ses activités de l’année 2013, lors de son assemblée générale tenue ce jeudi 16 janvier à la Maison de la Culture de Fass Delorme. Il  a souligné le manque de moyens financiers et matériels qu’il fait face depuis quelques temps. Mais, il a  aussi insisté sur le fait qu’il peine à suivre son équipe de football lors de ses déplacements à l’intérieur du pays. Cette année, le comité appelle à l’aide et prône l’union sacrée des cœurs devant leur club, qui connait des difficultés en ce début de championnat.
Une séance de prière a été formulée à l'endroit de l'équipe du Casa sport et de tous ses dirigeants, à la fin de la rencontre.
« Allez Casa » est un  groupe des supporters de l’équipe du Casa sport de Ziguinchor qui rythme les terrains de football de chants et danses, poussant leur équipe à la victoire.

Lutte contre le Sida : les capitaines d’équipes de foot s’y mettent.

Par L.DIEDHIOU

sensibilisation contre le vih/sida dans un terrain de football
C’est la grande innovation prévue pour le mondial 2014 au brésil. Les capitaines des différentes sélections de football prenant part à la coupe du monde 2014, vont lire des messages de sensibilisation sur le VIH avant les coups d’envoi des matchs. Selon Jeffrey Webb, président de la CONCACAF et vice président de la FIFA, cette trouvaille constitue un moyen efficace pour mobiliser les jeunes à la prévention contre le virus. Il a exposé cette idée, lors de la huitième session plénière du 4ème sommet panafricain des jeunes leaders des nations unies à Dakar. M. Webb estime que différentes stratégies vont être utilisées pendant cette coupe du monde pour faire passer le message. Ainsi par exemple, les cinq pays qui représenteront l’Afrique à Rio, seront les porte drapeaux du contient noir dans cette sensibilisation. Mais également, des dépistages et des sensibilisations autour des stades seront tenus. De même que, des camions semi-remorques vont être installés pour « servir de plateforme d’information », souligne-t-il.

samedi 4 janvier 2014

UCAD - ‘‘Couloir de la mort’’ : opération conjointe de toilettage.



 Par L. DIEDHIOU
Démolition de cantines et tables.
 Les autorités préfectorales de Dakar, aidées par les forces de l’ordre et les agents de la mairie, ont procédé ce matin à la démolition des cantines situées sur le long de l’allée de l’Université Cheikh Anta Diop, communément appelé « couloir de la mort ».

L’opération musclée du décampement des tabliers, qui a débutée aux environs de 10h ce matin, a surpris plus d’un. Le bruit du bulldozer mêlé aux ronronnements des moteurs de camions, détruisaient les installations sous le regard impuissant des commerçants. Ces derniers estiment qu’ils ont été surpris de l’action des autorités. Car pour eux, le maire de Dakar Khalifa Sall n’avait autorisé que la destruction des cantines de l’avenue Cheikh Anta Diop.

Mamadou Koumé, se réclamant gardien du « couloir de la mort » déclare en ces propos : « c’est Ablaye Diouf Sarr qui nous a invité à occuper le couloir de la mort en attendant  la finition des cantines du campus. Mais  il n’a pas honoré sa parole. C’est ce qui explique notre présence ici. Cependant on est allé voir le commandant du point E le jeudi passé, pour nous entretenir avec lui sur un éventuel "déguerpissement", mais il nous a fait savoir que le moment venu, il nous avisera. Alors on est surpris de voir nos bagages de travail détruits ce matin. » Sous la colère, M. Koumé fustige l’attitude des autorités, et les prie d’arrêter les opérations de "déguerpissement" à Dakar.

Figé au milieu de la rue, le regard perdu, la mine triste, Ismaila Diallo, nous livrent ses propos. « Moi je suis  étudiant  au département de Sciences Naturelles. Actuellement il me faut 500 000frs CFA pour financer mon master privé. Je n’ai pas eu la chance d’être sélectionné alors je dois me débrouillé pour m’autofinancer. Et je n’ai trouvé que cette espace pour gagner de l’argent en faisant des  impressions et photocopies », a-t-il déclaré. Ajoutant que tout espoir est pour lui perdu en ce moment.

Et pourtant les autorités préfectorales et communales assurent avoir sommé les occupants de la ruelle de l’université de vider les lieux, depuis le mardi 30 octobre. Et deux mois après cette mise en demeure, elles ont passé à l’acte.

Le préfet de Dakar, Aliou Badara Diop, laisse entendre qu’il ne fera pas de concession aux récalcitrants. Il assure continuer l’assainissement des espaces occupés de manières "anarchiques" par les tabliers dans les rues de Dakar.

La question qui revient sur toutes les lèvres des étudiants  est où est ce qu’ils feront désormais leur shopping  après le "déguerpissement" de leurs fournisseurs ? Telle est l’équation.

Bonne lecture.

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