samedi 22 février 2014

Maroc – Sénégal : ARSEREM : Un Diop à la place d’un autre.



Par L. Famara DIEDHIOU Avec lematin.ma
Au terme d’une Assemblée générale élective, Abdoulaye DIOP a été élu, à l’unanimité président de l’Association des sénégalais étudiants et stagiaires au Maroc, pour un mandat de deux ans.


Les sénégalais du Maroc voulaient le changement à la tête de l’ARSEREM. Ils l’ont obtenu récemment. Au terme d’une assemblée générale élective, Abdoulaye Diop a succédé à Abdou Diop aux commandes de l’Association des ressortissants sénégalais résidants au Maroc (ARSEREM) pour un mandat de deux ans.

En effet, depuis quelques temps, un vent d’alternance soufflait au cœur de la seule entité officielle représentative de la communauté sénégalaise installée au Maroc.

Des voix s’élevaient d’un peu partout invitant l’ancien président Abdou Souleye Diop de céder la place, afin qu’un autre puisse apporter une rupture dans la démarche au sein de l’entité.
L’explication donnée est que la communauté sénégalaise au Maroc a fortement évolué et donc l’association se doit d’évoluer aussi. Chose souhaitée, chose faite. Avec une seule abstention, l’assemblée a plébiscité Abdoulaye Diop à l’unanimité comme président.

Ce dernier s’est déjà mis aux dossiers et affiche une volonté de consacrer toute son énergie à la structure qu’il vient d’hériter. «Nous œuvrons pour l’épanouissement intégral de nos compatriotes régulièrement installés au Maroc, ainsi que pour le raffermissement des relations entre le Maroc et le Sénégal», a déclaré le tout nouveau président.

Il estime, avec son bureau, mettre l’accent sur l’instauration d’un cadre favorable à une intégration harmonieuse et réussie de la communauté sénégalaise. Son bureau va également « représenter et défendre les intérêts des sénégalais régulièrement installés au Royaume Chérifien », précise –t-il.

Estimée à plus de 50 000, la communauté sénégalaise au Maroc est l’une des plus représentées au pays de Mohammed VI. Les deux pays entretiennent depuis très longtemps des liens fraternels, basés essentiellement sur la coopération, les relations séculaires et multisectorielles.


Culture: Soirée époustouflante avec Gentleman à Douta Seck



Par L .Famara Diédhiou
Gentleman
Au Sénégal depuis le 18 février, Gentleman a livré un concert époustouflant ce mercredi à la Maison de la Culture Douta Seck, dans le cadre de sa première visite en terre sénégalaise. Son spectacle est organisé à l’initiative de l’Institut Goethe de Dakar.

Plongée dans une ambiance électrique aux couleurs européennes, la Maison de la Culture Douta Seck a failli refuser du monde ce mercredi 19 février. A 20 heures, un public hétérogène blanc comme noir, composé d’hommes et de femmes, a bravé la fraîcheur du soir qui sévit depuis quelques temps dans la capitale sénégalaise pour assister au premier concert du musicien allemand Gentleman.
Tilman Otto de son vrai nom, Gentleman est l’un des artistes reggae les plus connus d’Allemagne. Il s’est fait un nom sur la scène internationale grâce à sa chanson « Tabula rasa », sorti à l’an 2000. Il emploi un style de musique mélangé entre reggae « Roots et le Dancehall » et le hip hop.
  Une rude compétition de rappeurs locaux, pour le compte d’une des demi-finales du concours de rap « Flow Up », a ouvert la première partie du concert, pour tenir en haleine le public en attendant la vedette du jour. Pour les rappeurs en question, il s’agissait de Mass 36, Darkness, Cbp, Naza Squad, Three G Team, Moseuz, Moulaye, Onde De Choc, N Sense et Double Trouble.Il y avait  Xuman comme membre du jury,et  une prestation sur scène du rappeur  Matador.
Quelques minutes plus tard, deux charmantes choristes allemandes annoncent l’entrée en scène de la star allemande, provoquant au passage des cris de joie des fans, des ovations et des applaudissements d’un public très content que le spectacle commence enfin.
Casquette à la « Tol Pédro », ensemble jean de couleur bleu clair, micro à la main, le musicien allemand  gentleman  fait ainsi son entrée sous une lumière tamisée, à l’horloge, 22H 30. Moment choisi également  par les férus du reggae pour des « Yes », des « we love you », des « yes baby » etc.
Sa sortie sur scène est accompagnée par un de ses morceaux célèbres tiré dans son répertoire. La suite, devant un public conquis, est un échange de chants en chœur entre la star et les fans très excités.  Il a également joué de nouvelles chansons, prolongeant ainsi, la complicité avec le public jusque tard dans la nuit, avant de céder la place aux membres du jury de « Flow Up »  pour proclamer les résultats de la demi-finale du jour.
La fraicheur persistante et la fatigue ont eu raison du public qui se dispersait à petite goute laissant sur place des débris de verres cassées par terre, des bouteilles  de bière vides et de quelque individus continuant tranquillement le show.
La star internationale de reggae allemand sillonne le continent noir, depuis à peu près un mois maintenant. Avant le Sénégal, il s’est rendu au Ghana, en Ethiopie et en Gambie. Gentleman projette un grand show l’année prochaine au pays de la « Terranga » avec éventuellement la participation de Youssou Ndour.

samedi 15 février 2014

Journée mondiale de la radio:L’Unesco honore Hélène Harley

Par Lamine Famara DIEDHIOU
Mme Hélène HARLEY vedette du jour à l'Unesco-Bréda
La journée mondiale de la radio a été célébrée ce jeudi  13 février dans le monde. L’Onu a choisie cette occasion pour mettre l’accent sur l’égalité des genres et sur l’autonomisation des femmes à travers la radio. Au Sénégal, l’Unesco a mis le focus sur Mme Hélène Harley, première femme journaliste de radio. Un vibrant hommage lui a été rendu à l’Unesco-Bréda à cette occasion.

Qu’elle soit publique ou privée, la radio est le moyen de communication le plus populaire, mais aussi le plus accessible dans le monde. 

Elle a réussi à s’échapper  des averses des nouvelles technologies et continue de faire sa chevauchée dans ce monde de plus en plus globalisé. Anne-Thérèse Ndong-jatta,  Directrice de l’Unesco pour l’Afrique de l’ouest souligne que «c’est le média le plus populaire des technologies de l’information et de la communication (Tic) : deux milliards d’hommes et de femmes n’ont pas accès à la télévision ni à l’ordinateur, mais à la radio ».

C’est cette accessibilité, émaillée par une sous représentation de la gente féminine « aux micros » et « hors des micros » qui ont été au centre des préoccupations de tous les participants lors de  la journée mondiale de la radio. 
Un défaut à corriger selon Ban Ki Moon secrétaire général des Nations. « Il faut promouvoir la voix des femmes sur les ondes et derrières les micros », a déclare M. Ban Ki Moon par message. 
Pour cause,  le rapport de Onu femmes de 2011 montre que sur les personnes relayées  par les médias seulement  moins de 25%  concerne les femmes  et  75% sont des hommes. « Comment pouvons nous avoir une vision complète de l’humanité, si on entend que la moitié de ses effectifs ? », s’exclame Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco, sur d’un enregistrement vidéo.

L’Hommage à Hélène Harley

A l’occasion de cette journée mondiale de la radio, l’Unesco, par son bureau régional de Dakar, a rendu un vibrant hommage à Mme Hélène Harley, pionnière de la radio au Sénégal.

La vedette du jour, devant des parents, confrères et consœurs, a reçu les compliments les plus poignants de l’assistance. Des témoignages les plus émouvants à ceux qui vous décrochent un fou rire étaient au rendez-vous.  « Volontaire, indépendante, travailleuse, à la voix claire et à la diction parfaite », les éloges n’ont cessé de pleuvoir sur cette figure emblématique du monde des médias. Passée par Radio Sénégal, Radio Mali et l’organisation de la radio télévision sénégalaise (actuel Rts), son parcours, décrit par ses proches  est tout simplement un spectaculaire et exemplaire pour la jeune génération.

La première femme journaliste de radio au Sénégal, devant un public acquis à sa cause, n’a pas trouvé beaucoup de mots pour s’exprimer. Elle s’est juste contentée de remercier l’Unesco. Elle s’est dite surprise que l’institution des Nations-Unies ait porté son attention sur sa « modeste personne ».  « J’ai beaucoup de bonheur et un sentiment de reconnaissance pour l’honneur que me fait l’Unesco » révèle-t-elle. « C’est le plus beau jour de ma vie », conclu-t-elle.

Avec cette distinction, c’est donc l’affirmation d’une réelle égalité des genres que l’Unesco veut instaurer dans le monde des médias.

jeudi 6 février 2014

Protection de données : La CDP « méconnu » du grand public.

Par L.DIEDHIOU
La Commission de protection des données personnelles (Cdp), une structure de régulation et de contrôle dans le secteur des Technologies de l’information et de la communication, est « méconnu du grand public », a déclaré sa directrice des affaires juridiques et du contentieux, Yaye Fatou Camara Niang, ce mardi 4 février.

Madame Niang a souligné que la Cdp est entrain de « faire des efforts pour se faire connaitre des particuliers ». Elle précise qu’au « départ  notre structure travaillait dans l’ombre, parce que n’ayant pas de budget ». « Mais depuis décembre 2013, le ministère du travail nous a allouée un budget de fonctionnement ; ce qui nous a permis de bien mener nos activités ». « Et, actuellement, la Cdp fait un effort de se diriger vers les particuliers pour leur expliquer l’enjeu des données personnelles ».

Selon les spécialistes, les données personnelles sont l’ensemble des informations qui permettent d’identifier directement ou indirectement une personne physique (état civil, adresse, compte bancaire, numéro de téléphone, etc.). Madame Niang s’exprimait devant les étudiants de la 43ème promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Ces derniers étaient en visite dans les locaux de la Cdp, dans le cadre de leur sortie pédagogique.

A la question sur la nature de la sanction en cas d’utilisation frauduleuse de données personnelles, la directrice des affaires juridiques se veut rassurante. Elle souligne que  la sanction est purement pécuniaire ; après la mise en demeure et l’avertissement. Elle peut aller  de « 1 à 100 millions de francs CFA », affirme-t-elle.

La Cdp, une autorité administrative indépendante, composée de onze membres, est  logée au secrétariat général du gouvernement. Crée par la loi n° 2008-12 du 25 janvier 2008, son objectif principal est de définir les conditions de traitement des données à caractère personnel. Dans le monde, il y a 68 autorités de protection des données personnelles dont 24 dans l’espace francophone et 9 en Afrique.


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