illustration d'une femme violentée |
Par Lamine DIEDHIOU.
Ce lundi 25 novembre, est célébrée, la
"Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des
femmes". Date instaurée en novembre 1999 par l’Organisation des Nations
Unies (ONU).
Des événements sont organisés, un peu
partout dans le monde pour marquer la journée.
Au Sénégal, l’association des femmes
juristes du Sénégal s'active énormément, dans la dénonciation des
violations faites aux femmes. Elle propose des suivis psychologiques et des
aides juridiques aux victimes qui se manifestent. Aujourd'hui même, un débat
sera organisé au théâtre national Daniel Sorano,
à l’occasion de cette journée spéciale.
La France également, comme d'autres
nations dans le monde commémore l'événement. Des associations, des
collectivités et des ONG organisent plusieurs manifestions à Paris et dans
toute la France pour tenter de sensibiliser l’opinion publique : par des
débats, des expositions, des projections…
Pour rappel, La date du 25 novembre a été
choisie en mémoire des trois sœurs Mirabal, militantes dominicaines brutalement
assassinées sur les ordres du chef d'État, Rafael Trujillo.
Cependant, 14 ans après, la proclamation
de cette journée spéciale, le phénomène des violences faites aux femmes ne
cesse de s’aggraver.
Ainsi, selon les chiffres des nations
unies :
- Jusqu'à 70 pour cent des
femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie.
- Entre 500 000 et 2 millions de
personnes font l’objet de traite tous les ans à des fins de prostitution,de
travail forcé, d’esclavage ou de servitude, selon les estimations. Les femmes
et les filles représentent près de 80 pour cent des victimes découvertes.
- On estime que plus de 130 millions de
filles et de femmes actuellement en vie ont subi des mutilations génitales
féminines, principalement en Afrique et dans certains pays du Moyen-Orient.
- Le coût de la violence perpétrée par un
partenaire intime aux États-Unis seulement dépasse 5,8 milliards de dollars
américains par an : 4,1 milliards de dollars américains pour frais médicaux et
soins directs et à près de 1,8 milliard de dollars pour les pertes de
productivité.
Une analyse rapide de ces statiques,
démontrent à quel point encore les droits de l’homme sont bafoués dans le monde.
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