Par Lamine Famara Diédhiou
Début du marathon du concours d'entrée au Cesti 2014 |
L’année dernière plus
de mille candidatures étaient enregistrées. Et sur les 941 candidats au
concours de cette année, 206 ont postulé pour le niveau licence et 735 pour le niveau bac.
L’épreuve, d’une durée
de 2 heures s’est déroulée dans une sérénité totale. "Aucun manquement n’est noté dans le déroulement de l’examen"
selon les surveillants. « On n’a pas
décelé des cas de fraudes », précisent –t-ils. « Ce qu’il faut
noter cependant, c’est peut être des cas de retardataires », concluent-t-ils.
Le Directeur des études par intérim, le Docteur Mamadou Ndiaye abonde dans le même sens. Il s'est réjouit de la bonne tenue des épreuves et surtout du comportement exemplaire des concourants. Il précise cependant, que son école ne dérogera pas à sa philosophie et compte préserver le "Label Cesti"."Nous avons des certifications et une école de formation en journalisme ne peut pas faire dans la massification; nous prendrons les meilleurs Sénégalais et les meilleurs de la sous région qui concourent", souligne M. Ndiaye. Ce message sonne comme une réponse au Ministre de l'Enseignement supérieur Mary Taw Niane, qui avait souhaitait, lors de la cérémonie de remise des diplômes de la promotion sortante, que le Cesti revoit en hausse son taux de recrutement.
Le Directeur des études par intérim, le Docteur Mamadou Ndiaye abonde dans le même sens. Il s'est réjouit de la bonne tenue des épreuves et surtout du comportement exemplaire des concourants. Il précise cependant, que son école ne dérogera pas à sa philosophie et compte préserver le "Label Cesti"."Nous avons des certifications et une école de formation en journalisme ne peut pas faire dans la massification; nous prendrons les meilleurs Sénégalais et les meilleurs de la sous région qui concourent", souligne M. Ndiaye. Ce message sonne comme une réponse au Ministre de l'Enseignement supérieur Mary Taw Niane, qui avait souhaitait, lors de la cérémonie de remise des diplômes de la promotion sortante, que le Cesti revoit en hausse son taux de recrutement.
Du coté des postulants,
l’épreuve de la présélection semble être à la hauteur de leur capacité. "Les questions étaient à notre portée.
Elles sont bien libellées, claires et concises", affirme Ibrahima Bâ,
candidat niveau licence. Et, Fatou Diédhiou de continuer " les questions étaient directes, mais dès fois elles prêtent à
confusion. Et, il faut beaucoup réfléchir pour ne pas s'embrouiller les
idées".
Prudence est donc du
coté des candidats qui préfèrent modérer leurs avis. Cependant, Rama Diouf,
candidate niveau bac, montre son optimisme : « Je crois en mes chances. Je m’attendais à ces genres de
questions », précise-t-elle.
Ainsi lancé, le
concours se poursuivra jusqu’au mois de mai. La présélection est en effet la
première étape de ce marathon. Elle a le mérite de réduire sensiblement le
nombre des aspirants au Cesti, par une sélection des meilleurs candidats avant
le deuxième tour. Ensuite s’en suivra,
le deuxième tour avec 5 épreuves à la clé dont un entretien avec le
jury au dernier jour.
En attendant, les futurs
journalistes se contenterons de croiser les doigts et prier le ciel, afin être
retenus, au terme de ce concours jugé très sélectif.
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